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Sur le ferry qui part de Rotterdam pour Hull.
Les évènements de la veille et le manque de calme de la cabine n'ont pas vraiment permis de nous reposer. Le matelas semblait posé sur le moteur du bateau et les couchettes couinaient à chaque mouvement de tangage.
Le port de Hull nous accueille dans une ambiance brumeuse et grise.
Nous quittons rapidement l'endroit pour nous diriger vers Seahouses à plus de trois heures de route vers le nord de l'Angleterre.
Déchargement du ferry sur le Port de Hull au petit matin.
Le château du comte Thomas de Lancastre, cousin d'Édouard II d'Angleterre
Depuis la plage nous apercevons le squelette des ruines du château de Dunstanburgh qui s'avance vers le ciel et la mer.
Moineaux et choucas des tours sont présents dans la ville.
Près du château quelques moutons broutent l'herbe verte et les hirondelles de fenêtre viennent chercher de la boue près des flaques d'eau.
Avant la nuitée au camping de Beadnell, un village du Northumberland
Face à nous une longue barre rocheuse parallèle à la plage protège une zone de mer où s'activent quelques oiseaux. Quelques sternes plongent dans la mer et un huitrier-pie se promène sur la barre rocheuse mais c'est l'activité d'un oiseau au plumage blanc sur le dessus, noir dessous et sur la tête qui retient notre attention.
Il s'agit certainement de l'eider à duvet ce que nous confirmera rapidement le guide des oiseaux. Le voyage commence à prendre une bonne forme.
Les rives herbeuses sont tapissées de fleurs roses, les paysages de bord de mer sont magnifiques et les oiseaux sont présents.
Le camping qui nous accueille est à moins de 100 mètres de la plage de Beadnell Bay. Nous y ferons de belles observations de Somatera mollissima. L'endroit est calme.
Après un bon repas, nous nous endormons. Nous avons rendez-vous avec les iles Farnes demain matin.
Depuis Seahouses, traversée vers le Parc National de Northumberland et les îles Farnes
Le temps est malheureusement morose. Il pleut et un voile nuageux ne permet pas de voir à plus d'une vingtaine de mètres les eiders qui nous accueillent dans le port. Nos boitiers et nos objectifs photos sont protégés par un imperméable ne facilitant pas la manipulation. Nous essuyons les bancs du bateau en nous asseyant avant de partir pour une visite qui durera six heures.
Malgré la vision voilée, ce sera vite l'émerveillement. Tout d'abord la présence de quelques guillemots s'enfuyant à l'approche du bateau puis des troupes plus nombreuses incluant des pingouins torda et, enfin, quelques macareux.
Le bateau s'approche de la première ile et déjà une odeur acide nous arrive au nez. Les roches émergent d'une mer bien calme et plutôt plate.
Avant d'arriver sur l'île nous contournons quelques rochers où sont installés des phoques presque indifférents au passage du bateau.
Les sternes protègent leur territoire
Dès que nous passons la plage et posons le pied sur la terre ferme nous repérons des sternes qui nichent dans l'herbe en bordure du chemin. Dès notre passage elles s'envolent en poussant des "kri-err", des "kikikikik" et des "kiri kiri", montent de quelques mètres et se laissent tomber, le bec en avant sur la tête des malheureux passants. Notre venue ne leur fait visiblement pas plaisir et certaines nous laissent même quelques fientes bien placées en guise de bienvenue. Vite, nous évitons les prises de bec en plaçant un objet en hauteur et en nous éloignant de quelques mètres.
Nous ne nous attardons pas longtemps sur le chemin des sternes car il a trop de "piquant". Nous découvrons plusieurs emplacements repérés par des piquets numérotés. Nous n'y prenons pas garde jusqu'au moment ou nous comprenons que ce sont les nids d'Eider qui sont repérés ainsi. Les Eiders ont un mimétisme tel que nous ne les avions pas vus.
Les gamins dérangent les macareux
Nous faisons le tour de l'ile qui fait une grande place aux populations de sternes (Caugek, arctiques, naines et pierregarin) et d'eider. Bien entendu, les guillemots, sont, là encore, en grand nombre avec, parmi eux, quelques pingouins et de rares macareux.
Un peu plus tard, une vingtaine de gamins venu des écoles anglaises débarquent sur l'île. Ils subissent également les attaques des sternes. Leurs cris et leurs rires entremêlés font fuir la colonie de macareux qui était cachée dans les herbes. Les instituteurs les mettent vite à l'abri et le calme revient.
Là pluie reprend et le bateau vient nous rechercher. Nous traversons de nouveau les attaques des sternes avant de monter à bord et terminer une journée humide mais bien remplie.
Sur le ferry qui part de Rotterdam pour Hull.
Les évènements de la veille et le manque de calme de la cabine n'ont pas vraiment permis de nous reposer. Le matelas semblait posé sur le moteur du bateau et les couchettes couinaient à chaque mouvement de tangage.
Le port de Hull nous accueille dans une ambiance brumeuse et grise.
Nous quittons rapidement l'endroit pour nous diriger vers Seahouses à plus de trois heures de route vers le nord de l'Angleterre.
Déchargement du ferry sur le Port de Hull au petit matin.
Le château du comte Thomas de Lancastre, cousin d'Édouard II d'Angleterre
Depuis la plage nous apercevons le squelette des ruines du château de Dunstanburgh qui s'avance vers le ciel et la mer.
Moineaux et choucas des tours sont présents dans la ville.
Près du château quelques moutons broutent l'herbe verte et les hirondelles de fenêtre viennent chercher de la boue près des flaques d'eau.
Avant la nuitée au camping de Beadnell, un village du Northumberland
Face à nous une longue barre rocheuse parallèle à la plage protège une zone de mer où s'activent quelques oiseaux. Quelques sternes plongent dans la mer et un huitrier-pie se promène sur la barre rocheuse mais c'est l'activité d'un oiseau au plumage blanc sur le dessus, noir dessous et sur la tête qui retient notre attention.
Il s'agit certainement de l'eider à duvet ce que nous confirmera rapidement le guide des oiseaux. Le voyage commence à prendre une bonne forme.
Les rives herbeuses sont tapissées de fleurs roses, les paysages de bord de mer sont magnifiques et les oiseaux sont présents.
Le camping qui nous accueille est à moins de 100 mètres de la plage de Beadnell Bay. Nous y ferons de belles observations de Somatera mollissima. L'endroit est calme.
Après un bon repas, nous nous endormons. Nous avons rendez-vous avec les iles Farnes demain matin.
Depuis Seahouses, traversée vers le Parc National de Northumberland et les îles Farnes
Le temps est malheureusement morose. Il pleut et un voile nuageux ne permet pas de voir à plus d'une vingtaine de mètres les eiders qui nous accueillent dans le port. Nos boitiers et nos objectifs photos sont protégés par un imperméable ne facilitant pas la manipulation. Nous essuyons les bancs du bateau en nous asseyant avant de partir pour une visite qui durera six heures.
Malgré la vision voilée, ce sera vite l'émerveillement. Tout d'abord la présence de quelques guillemots s'enfuyant à l'approche du bateau puis des troupes plus nombreuses incluant des pingouins torda et, enfin, quelques macareux.
Le bateau s'approche de la première ile et déjà une odeur acide nous arrive au nez. Les roches émergent d'une mer bien calme et plutôt plate.
Avant d'arriver sur l'île nous contournons quelques rochers où sont installés des phoques presque indifférents au passage du bateau.
Les sternes protègent leur territoire
Dès que nous passons la plage et posons le pied sur la terre ferme nous repérons des sternes qui nichent dans l'herbe en bordure du chemin. Dès notre passage elles s'envolent en poussant des "kri-err", des "kikikikik" et des "kiri kiri", montent de quelques mètres et se laissent tomber, le bec en avant sur la tête des malheureux passants. Notre venue ne leur fait visiblement pas plaisir et certaines nous laissent même quelques fientes bien placées en guise de bienvenue. Vite, nous évitons les prises de bec en plaçant un objet en hauteur et en nous éloignant de quelques mètres.
Nous ne nous attardons pas longtemps sur le chemin des sternes car il a trop de "piquant". Nous découvrons plusieurs emplacements repérés par des piquets numérotés. Nous n'y prenons pas garde jusqu'au moment ou nous comprenons que ce sont les nids d'Eider qui sont repérés ainsi. Les Eiders ont un mimétisme tel que nous ne les avions pas vus.
Les gamins dérangent les macareux
Nous faisons le tour de l'ile qui fait une grande place aux populations de sternes (Caugek, arctiques, naines et pierregarin) et d'eider. Bien entendu, les guillemots, sont, là encore, en grand nombre avec, parmi eux, quelques pingouins et de rares macareux.
Un peu plus tard, une vingtaine de gamins venu des écoles anglaises débarquent sur l'île. Ils subissent également les attaques des sternes. Leurs cris et leurs rires entremêlés font fuir la colonie de macareux qui était cachée dans les herbes. Les instituteurs les mettent vite à l'abri et le calme revient.
Là pluie reprend et le bateau vient nous rechercher. Nous traversons de nouveau les attaques des sternes avant de monter à bord et terminer une journée humide mais bien remplie.